Pour mon Docteur

 

Oui, elle est faible mon échine

Face au lys parmi les épines

Pauvre veine maîtresse de mon cœur

Dans tout mon être je sens la rumeur

 

Lorsque j'entends la voix de mon Docteur

Non, Madame je ne suis pas rêveur

Ni non plus un effronté, croyez-moi

Mais votre regard me donne l'émoi

 

S'il m'était permis de voir les Mages

Je leur dirai : Donnez-moi son age

Mais traduisant les Saints Écrits

J'ai appris à respecter l'interdit

Seigneur, pourquoi n'est-elle pas ma sœur

Je l'inviterais dans ma demeure

Sans crainte, elle boirait ma liqueur

 

Je suis un poète très étrange

Vous êtes belle comme un ange

Je m'écarte de ce qui est pervers

J'aimerais tant être votre frère

Votre verbe est doux et rassurant

Je suis heureux lorsque je vous entends

Ah ! Si j'étais comme auparavant

 

Heureux ceux qui vous ont donné la vie

L’Invulnérable est votre Mari

Pour tâche Noble il vous a choisie

En vous guidant toujours par son esprit

Il vous accorde sa Bonté de Cœur  

Son Véritable Amour, sa Faveur

Oui, vous êtes Enfant du créateur

 

JMB 

 

 

Ps : Si j'ai fait des fautes, s'il vous plaît, corrigez-moi. A force d'écrire dans ma chère langue corse, j'oublie un peu l'Incomparable Gaulois. En vous remerciant, je vous prie, Madame de croire à mes sentiments respectueux.