Un chant du roi David

 

 

Yah, que tous ceux qui espèrent en toi

Ne soient pas confondus à cause de moi

J'ai beaucoup péché, commis l'infamie

L'indigne ne peut être ton Ami

 

Tous mes parents, mes proches m'ont bannis

Abandonné, je pleure et je gémis

Les ivrognes me dédient leurs chansons

Joyeux, ils m'insultent à l'unisson

 

O « Abba », toi seul est mon secours

Comment puis-je vivre sans ton Amour

Yah, ne me retire pas ta faveur

Pardonne-moi ô Souverain Seigneur

 

Je ne veux plus être un ravisseur

Mon Dieu, unis mon esprit et mon Coeur

Je m'incline, je reconnais mes tords

Ton grand Amour m'a épargné la mort

 

Yehwah, je veux garder tes instructions

Je te servirais parmi les nations

Les rebelles qui ont le cou raide

En tremblant demanderont ton aide

 

Pour servir mon Créateur

Je deviendrais bon Pasteur

Je donnerais le Soutien

Aux malheureux, aux orphelins

 

Je détruirai les oeuvres

D'oppresseurs de la veuve

« O louez Yah, louez Yah »

Pour des temps indéfinis

Dédions-lui mes mélodies

 JMB

 

 

Explication : « Abba » : Les Israélites fidèles lorsqu'ils s'adressaient à Jéhovah l'appelaient « Abba ». C'est un terme tellement affectueux qu'il est impossible de la traduire convenablement en français et en d'autres langues. Les non-juifs n'avaient pas le droit d'employer ce terme, ils disaient Jéhovah ou Yah. Actuellement, les oints de Dieu peuvent l'employer (en privé bien entendu, pour éviter, de la part des Brebis faibles, une certaine glorification personnelle).

 

En Corse je ne sais pas comment ce terme s'est introduit dans notre Langue. Quand nous parlons à notre père terrestre, nous disons : ô abba. Et lorsque nous disons "père", ou "papa a dit", nous prononçons : Babbu ha dettu. Dans le premier cas ô « abba », le b, en parlant, disparaît parce qu'il est entre deux voyelles. C'est une règle linguistique. Les arabes appellent aussi le père Babbà. Ne m'en demandez pas plus. Je ne suis qu'un petit poète.