Poème pour les Traîtres Impies
Personne n'est là pour consoler le poète
Torturé par la Babylone et la Bête
Ils ont pris la fuite devant l'Adversaire
Ce ne sont pas des Pierres, mais des faux frères
Leur vil lamento est pour les fils de Satan
Et leurs ancêtres étaient Cora et Dathan
C'est une race de Serpents très venimeux
Peu importe qu'ils soient jeunes ou même vieux
Ils détestent la bonté et aiment le mal
Ils chantent Jéhovah, mais servent le Baal
Si le malheureux chute, ils font la fête
Mais Dieu, sous peu, leur écrasera la tête
Ils sont trop tordus, on ne peut les redresser
Aux portes, ils cherchent quelqu'un pour l'écraser
Leur langage doucereux distille le miel
Mais toutes leurs entrailles sont remplies de fiel
Ces odieux cherchent toujours leur pauvre gloire
Ils regardent çà et là avant de s'asseoir
Ils adorent étaler leur connaissance
Sourient et grimacent avec condescendance
Ce sont des chiens morts, incapables d'aboyer
Cependant, ils cultivent l'art pour soudoyer
Mais devant les grands, ils savent bien s'aplatir
Ils savent par où entrer et par où sortir
Ô Jéhovah, donne leur la récompense
Pharisiens avec une belle apparence
Je ne vous adresse point de salutation
Car vous ne connaissez point la céleste Sion
Allez-y, chantez avec vos frères les chacals
Eux vous diront où se trouve le Graal
Ô Méchante race d'Impies et d'Ignorants
Pauvres Vaniteux, vous courez après le vent
Patience, dans peu de temps va sonner le glas
Les Méchants vont pleurer, vous ne serez plus là
Oui, vous irez dans votre jolie demeure
Qui que vous soyez, mineure ou majeure
Non, jamais plus on ne se souviendra de vous
Vous deviendrez la proie des vautours et des loups
Et tous les rapaces seront au rendez-vous
Cobras, vous aurez beau vous mettre à genoux
Il n'y aura point de pitié, aucune compassion
Car vous avez été de traîtres compagnons
Vous n'aurez point de toile de sac pour vous couvrir
Jadis si lestes, vous ne pourrez plus courir
Tous les arbres des forêts vont battre des mains
Le Grand Jour ne tarde pas ; il est pour demain
JMB