Eléments biographiques

    

Jérôme MULAS BENEDETTI est né à Ochjatana, dans la Région de Balagne. Ce beau village corse se situe à 20 km d'Île-Rousse, tout près de Belgodère.

- Dès son plus jeune âge, il est attiré par la poésie et la Véritable Croyance Religieuse. - Études secondaires au cours complémentaire de Belgodère.

- Appelé sous les drapeaux, en 1955 à Meknès ( Maroc) dans l'Intendance militaire. Caporal, caporal-chef-infirmier.

- Départ pour l'Algérie en 1956 dans le 117e Régiment d'Infanterie Coloniale. En tant que sous-officier, il est à la tête d’un petit groupe de soldats, un « commando ». Parmi eux se trouvent quelques anciens combattants d'Indochine.

Malgré son patriotisme, le poète est tourmenté. Il comprend qu'il est en totale contradiction avec la Poésie et l'Enseignement Chrétien qu'il a reçus de ses parents et de ses grands-parents. Dans ses prières, il demande au Créateur la force d'abandonner cette carrière.

 

Ô Seigneur ! Je verse beaucoup de larmes

Effacez de moi les empreintes des armes.

Dieu, conduisez-moi sur vos saints parvis

Je veux porter non la mort, mais la Vie.

 

En 1958, après sa libération, départ pour la Région Parisienne. Garçon de Laboratoire au lycée de Pontoise, ouvrier à Flins chez Renault, laveur de vitres.

En 1960, il s'installe à Orange ( Vaucluse ) en tant qu'artisan laveur de vitres. Durant quinze ans, Jérôme, en compagnie d'amis, étudie la Sainte Bible. Le terrible souvenir de la "Guerre d'Algérie", continuellement, l'assaille et le torture

Il s'inspire des Saintes Écritures pour composer de nombreux Poèmes qu'il récite aux Orangeois. Ceux-ci, avec bienveillance, attentivement l'écoutent.

 

La guerre, je la haïs

Je suis Soldat de Paix

Yewah, Ancien des Jours

Adonaï d'Amour

Tu es le Grand Loyal

Qui détruira le Mal

 

Le monde va changer de Scène

Dans peu de temps reviendra l'Éden

Non ! Il n'y aura plus ni cri, ni pleur

Nous adorerons le Créateur

Le Grand Rebelle disparaîtra

L'Étang de feu l'anéantira

 

Satan le Menteur, tu vas être enchaîné

Tu n'en as plus que pour quelques courtes années

Des Grands Princes de la Fange, tu fus l'aîné

Tu as piétiné Justice et Vérité

Dans la Géenne tu seras précipité

 

Jadis, j'ai soupé avec la Violence

Pour servir Babylone, j'ai versé le sang

Je cheminais dans l'Erreur et l'Ignorance

Éloigné de Dieu, sans aucun entendement

 

Mais l'esprit saint m'a donné la Connaissance

La Longanimité, la Foi, l'Espérance

Me détournant du spacieux chemin de la mort

Avec joie j'ai écouté le Céleste Son du Cor

 

En 1972, de retour au pays, dans sa région natale, il continue à exercer le métier de laveur de vitres. Son principal souci est de communiquer à ses Frères et Sœurs corses la belle Connaissance Biblique qu'il a acquise dans le Vaucluse. Il utilise pour ce faire le don immérité de la Poésie qu’il a reçu du Créateur.

Son ami et cousin, le Préfet Jean Costa d'Ochjatana (Aghjatana), habitant l'Île-Rousse, remarquable Lexicologue et Auteur de précieux ouvrages en langue corse, devient pour le cher cyrnéen maternel, son principal Professeur. De tout son coeur, le poète le remercie. L'élève reconnaît toujours le maître même si, pour des raisons personnelles, il emploie d'autres phonèmes pour traduire par écrit certains sons de voix.

En 1974, Jérôme publie son premier recueil de Textes Poétiques en Langue corse, intitulé « Sfocu Cristianu », « Épanchements Chrétiens ». À la même époque, il commence à traduire la Bible dans sa langue maternelle.

En 1980, il obtient avec « Prichera per a Corsica », « Prière pour la Corse », le Premier Grand prix de la Meilleure Chanson corse. Le Texte est chanté par Régina et Bruno. La musique est du célèbre virtuose Bruno Bacara.

Les chants d'inspiration biblique du poète, dès ce moment, commencent à être largement connus non seulement dans Kalliste, mais aussi ailleurs, grâce aux interprètes suivants :

1.Régina et Bruno

2. François Giordani

3. Gérard Geoffroy

4. François Lamelet

5. Maryse Nicolaï

6. Yana Ricci

7. Jacques Argenti

8. Tino Rossi.

9. Mlle Gambotti

10. Amad parolier de Gilbert Bécaud

11. Claude Verdure

 

Depuis 1981, Jérôme, en corse et en français, chante lui-même ses poèmes.

 

 

A GHJERUSALEMME DI QUASSÙ HÈ A ME CITÀ

 

A me cità hè fatta d'oru, d'argentu è di Petre di Valore

Dà l'accogliu à quelli chì praticheghjenu l'Amore

Fora i Canagli, i Gattivi, i Cani, i Veri Bugiardi!

Per elli i purtoni ghjornu è notte sò serati

 

In visione spirituale vecu un Novu Mondu pien' di lumi

Quellu chì parle hà una voce più forte chè u rimore di centumila fiumi

 

Per e pecure l'affettuosa Ghjerusalemme Celesta spalanche e porte

Un' ci serà piu nè pienti, nè miserie, nè morte

 

Fratelli corsi, lacate stà u fucile, lacate stà i piombi

Da Ghjesù Cristu i demonii seranu tombi

Senz' ellu ùn simu chè disgraziati

State à sente a so voce, o cari amati.

 

 

LA JÉRUSALEM CÉLESTE EST MA CITÉ

 

Ma cité est bâtie sur l'or, l'argent, les pierres précieuses

Elle accueille ceux qui pratiquent le Véritable Amour

Ses grandes portes demeurent toujours fermées

Pour les Canailles, les Méchants, les Chiens et les Menteurs invétérés

 

Spirituellement j'aperçois un Nouveau Monde étincelant de lumières

La voix de Celui qui parle est plus forte que le bruit de cent mille rivières

 

Pour les Brebis l'affectueuse Jérusalem Céleste ouvre largement ses portes

Il n'y aura plus ni pleurs, ni souffrances, ni mort

 

Frères corses, laissez les Violences

Les démons mourront par la main de Jésus Christ

Privés du Soutien Divin, nous ne sommes que des malheureux

Bien-aimés, écoutez la voix du vrai Berger.

 

 

 

Pour Mieux Servir La Vérité

 

- Mon inspiration poétique, je la tiens de la Sainte Bible. Sans chercher la vaine gloire de ce monde, j'ai fait de mon mieux afin de faire fructifier les « talents » que m'a confiés Jésus Christ. Je ne suis qu'un « esclave inutile ».

- JE REMERCIE :

1) Tous les journaux qui gracieusement m'ont toujours ouvert leurs colonnes. Je ne tire aucune vanité des articles parus à mon sujet. Ils ont été publiés afin que mes lecteurs connaissent mieux le Message Divin que je porte. Je chante le Royaume de mon cher Père céleste. - Matthieu 24 : 14 - Grâce à sa puissante intervention, les Affaires du monde entier seront totalement résolues pour faire place au Paradis Terrestre. La méchanceté sous toutes ses formes disparaîtra. - Proverbes 2 : 22 - Psaumes 46 : 9 - Les humains épris de Justice, d'Amour, de Paix et de Foi, pourront vivre éternellement. - Révélation 21 : 1 à 4 - 2) Tous ceux qui, aimablement et sans aucun préjugé, ont fortifié par leurs lettres mes « enfants-poèmes ».

- J'ai une pensée spéciale pour tous mes chers compatriotes. En appréciant mes ouvrages, ils m'ont permis et me permettent encore de travailler en faveur de la Véritable Culture Chrétienne.

 

- Voici pour eux mes ardents souhaits:

Pace, Salute, Amore, Fede è Speranza cù l'aiutu di Diu, chi prestu sbandirà dulori, pienti è guai d'ogni sorte. A morte smarirà per fà piazza à a Vita Eterna in u Mondu Novu. - Apocalisse 21 : 3, 5 -

Paix, Santé, Amour, Foi et Espérance avec l'aide de Dieu. Sous peu, il fera disparaître les douleurs, les pleurs et les malheurs de toutes sortes. La mort s’en ira pour laisser la place à la Vie Eternelle dans le Monde Nouveau. - Apocalypse 21 : 3, 5 -

 

- Quelques précisions :

1) Je ne suis pas un mystique, mais un poète chrétien.

2) Je n'étais pas sergent-chef commandant une section, mais sergent ayant sous ses ordres un Commando. L’appellation « Commando de la mort » ne nous a pas été donnée par le Gouvernement français de l'époque, mais par certaines autorités militaires ( bien intentionnées !) mises en place en Algérie. J'ai appris cela longtemps après ma démobilisation.

3) Mes écrits n'engagent que moi-même et non une organisation quelconque.

4) Mes « Enfants-Poèmes » sont bien accueillis auprès de plusieurs Grands de ce monde. Tout l'honneur en revient à mon cher père « Abba » et à mon Frère Jésus-Christ, mon Roi, mon Ami.

 

Chers lecteurs, chères lectrices, que Yah et Jésus vous guident et vous bénissent.

Je vous prie de croire à mes sentiments chrétiens.

J M B